Bon, proposition d'achat acceptée par les proprio, on attend toujours de passer devant le notaire. C'est hyper long...
En patientant, nous travaillons les plans de notre future cabane.
Une des toutes premières choses que nous avons faites, ce fut d'aller à la mairie récupérer le plan local d'urbanisme (PLU), ce document qui reprend toutes les règles d'urbanisme s'appliquant au terrain. Pas de servitudes ou de contraintes déplaisantes sauf que la maison doit être soit traditionnelle = périgourdine à forte pente, soit contemporaine.
Nous ne souhaitons pas faire une maison périgourdine du fait de l'inclinaison du toit, non optimale pour y poser des panneaux solaires photovoltaïques. Sans parler du surcout en charpente, en couverture, et par la suite en chauffage puisque la maison possède un plus grand volume...
Nous ne souhaitons pas faire une maison périgourdine du fait de l'inclinaison du toit, non optimale pour y poser des panneaux solaires photovoltaïques. Sans parler du surcout en charpente, en couverture, et par la suite en chauffage puisque la maison possède un plus grand volume...
Reste donc à s'inscrire dans une conception contemporaine.
Seulement, nous ne voulons pas non plus de maisons cubes aux toits plats et aux autres formes loufoques communément et pompeusement appelées "maisons d'architecte".
Forcés de constater que notre représentation de la maison est pour le coup assez traditionnelle : typiquement quatre murs et un toit avec deux pentes ou plus. Mais pas moins.
Avec tout ça, on en a fait et refait des plans.
Maintenant avec le recul, je peux déjà dire que nous avions mal commencé.
- Toute première erreur : nous avions déjà dessiné la maison avant même de trouver le terrain. Et pourtant, l'adage est bien connu : on n'adapte pas un plan de maison sur un terrain, on compose et on ne conçoit une maison qu'en prenant en compte les caractéristiques du dit terrain. Oups ! Bah oui, c'était complètement illogique de prévoir l'entrée de la maison au Nord alors qu'on y arrivera par le Sud-Est... Allez hop, faut tout recommencer.
- Seconde erreur : nous n'avions pas dessiné l'intérieur avant de nous préoccuper de l'extérieur, de la toiture... Bah oui, cela peut paraitre évident. Et pourtant ! :) JR était initialement parti sur des petites excentricités qui auraient rendu cette cabane singulière. Un pan de mur arrondi par ci, une petite tour ronde périgourdine au niveau de la pièce à vivre par là... Des choses certes sympa, surtout pour un charpentier, mais finalement plus compliquées et plus longues à mettre en œuvre, et plus chères aussi. D'autant plus quand à la fin, on se retrouve avec le casse-tête du positionnement de l'escalier...
- Troisième erreur : ne pas recalculer régulièrement la surface totale de la maison. On agrandit les pièces une par une, peu à peu, sans trop vraiment s'en rendre compte... Et puis malheur quand on découvre à la fin, qu'après toutes nos modifications, notre maison, certes très confortable maintenant, fait 180 m2 au lieu des 130 désirés !
- Quatrième erreur : trop s'investir dans les plans, penser que ça y est on les tient, qu'on voit enfin le bout du tunnel... ! Pour les voir ensuite démolis par l'archi conseil du CAUE en moins d'une heure. Oui, on avait eu la bonne idée d'aller péter à Périgueux pour bénéficier de son avis gratuit (enfin pas tout à fait, puisqu'ils sont financés par la fameuse taxe d'aménagement). Bref, il en est ressorti que nous n'étions pas assez tradi, ou pas assez contemporain ! Conclusion, ça n'allait pas. Bon à postériori, c'était pas faux. Mais sur le coup, ce fut difficile à avaler... Surtout quand on se fait confirmer que la notion de contemporain est totalement subjective. Bon allez hop, faut tout recommencer. Encore des heures de gribouilles et d'embrouilles en perspective !
- Cinquième erreur : aller demander l'avis du service de l'urbanisme (à la communauté des communes pour nous) avec nos tous nouveaux plans tous beaux tous neufs, pour n'obtenir rien qu'un "Je pense que le pignon est trop large". Oui et ? Je ne crois pas avoir vu quoi que ce soit dans le PLU concernant la largeur des pignons ! Rrrrh ! On est ressorti de là en ayant compris qu'en gros, pour eux, une maison en bois, c'était soit un chalet de montagne, soit un séchoir à tabac. C'est d'ailleurs ce qu'on nous a conseillé de faire : un séchoir, donc une maison toute en longueur avec une hauteur de mur énorme... Adieu le bioclimatisme, et puis notre terrain est en double pente, cela nous obligerait à terrasser ++. L'urbanisme nous revoit également vers l'archi des bâtiments de France alors que nous ne sommes pas en zone classée...
Alors on a redessiné encore et encore, sur ordi et sur bouts de papier, jusqu'à parvenir à une nouvelle maison à l'extérieur peut-être un chouye plus contemporain.
Mais faut qu'on avance maintenant... Nous avons alors pris la sage décision d'arrêter de prendre des avis par ci par là, et allons tenter le permis de construire avec ces plans qui nous conviennent na !
Affaire à suivre :)
En parallèle, j'ai lancé les premières demandes de devis pour une étude de sol G2 AVP + assainissement individuel, ainsi que celles pour l'étude thermique obligatoire...
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